L’assainissement autonome et écologique de vos eaux usées domestiques
La culture de la noix de coco n’exige que très peu de main d’œuvre et de nutriments pour obtenir un rendement suffisant. Le processus de transformation n’est pas non plus demandeur de beaucoup de main d’œuvre.
La chair de la noix de coco (copra) est utilisée dans beaucoup de produits alimentaires. Mais d’autres éléments du fruit du cocotier peuvent rendre des services :
La noix de coco est entièrement exploitable et ne génère aucun déchet.
C’est en grande partie parce qu’elle fait partie des matières renouvelables que la coco a été choisie pour faire fonctionner une installation d’assainissement autonome écologique.
Un cocotier, pendant la période où il est productif, donne en moyenne 120 fruits chaque année. Cette production est source de matières premières importantes et constantes. Une exploitation de cocotiers d’un hectare comporte à peu près 150 arbres. Elle absorbe tous les jours une grande quantité de CO2. 5 années avant que le cocotier soit près d’arriver en fin de vie, il stoppe sa production. On plante alors de nouveaux arbres pour assurer le renouvellement.La capacité d’absorption du C02 s'effectue donc de manière régulière.
Un assainissement autonome écologique utilisant la fibre de coco utilise une matière organique, de fait 100% recyclable.
Ce matériau a une durée de vie limitée. Toutefois, il peut encore s'utiliser dans d’autres applications après stabilisation par voie de compostage ou par chaulage.
Il sert notamment en tant qu’amendement et conditionneur de sol pauvre en structure et en tant que fertilisant.
Les déchets produits par l’industrie de la noix de coco sont réutilisables. Par ailleurs, la part de rejet de CO2 se trouve assez faible et répartie sur une grande quantité de produits finis. Rappelons à cet effet que la plus grande part de l’empreinte carbone générée par l’industrie de la noix de coco provient du transport maritime. Néanmoins, ce moyen d’acheminement reste pour le moment le plus faible en rejet de CO2.
Au final, la boue générée par le système d’assainissement autonome écologique se prend en compte au niveau du prétraitement type fosse septique. Ce paramètre est soumis aux règles en vigueur de déclenchement de vidange effectué après la mesure du taux de remplissage (50% de la hauteur utile maximum).